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Une femme en colère
29/08/2010 09:52
Une femme en colère
Lettre d’Alger aux Européens désabusés
De Wassyla Tamzali
Broché: 147 pages
Editeur : Editions Gallimard (13 novembre 2009)
Collection : HORS SERIE CONNAISSANCE
Langue : Français
ISBN-10: 2070127273
ISBN-13: 978-2070127276
Présentation de l'éditeur
Wassyla Tamzali, féministe algérienne, interpelle les intellectuels occidentaux qui se sont battus pour l'universalité des droits de la personne humaine, et se montrent aujourd'hui incapables de penser cette universalité au-delà de l'Europe. Eux qui ont défendu les principes démocratiques fondamentaux dans leurs pays, eux qui ont milité pour la décolonisation, auraient-ils oublié leurs combats? Ce livre met en lumière le renoncement de la pensée européenne devant la montée en puissance des groupes communautaires. En prenant pour indices la condition des femmes, la liberté de conscience ou la diversité culturelle, l'auteur passe au crible les idées de tolérance, de " laïcité ouverte ", d' " Islam modéré", de " droit à la culture ", et leurs conséquences politiques dans les pays arabes et musulmans.
Biographie de l'auteur
Wassyla Tamzali a publié en 2007, aux Editions Gallimard, Une éducation algérienne. Elle a été avocate à Alger, puis directrice des droits des femmes à l'Unesco, à Paris. Aujourd'hui, elle partage son temps entre l'écriture et les actions militantes au sein du mouvement féministe maghrébin et pour un dialogue entre les peuples de la Méditerranée.
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Ma vie à contre coran
29/08/2010 09:39
Ma vie à contre – coran
Djemila Benhabib
Broché: 267 pages
Editeur : VLB Editeur (15 septembre 2009)
Collection : PARTIS PRIS ACT
Langue : Français
ISBN-10: 2896491031
ISBN-13: 978-2896491032
«Les islamistes se servent de la démocratie pour lui tordre le cou»
Présentation de l'éditeur
· Si les islamistes ne représentent qu'une petite minorité des musulmans, leur stratégie éprouvée consiste pourtant à se proclamer les porte-parole de cette communauté large et diversifiée. Multipliant les requêtes au nom de l'islam en invoquant leur droit à la liberté de religion, récusant toute critique qui leur est adressée comme une manifestation d'intolérance et d'islamophobie, ils réussissent ainsi à se faire passer pour les défenseurs de leur foi et à réduire au silence leurs coreligionnaires. Ils tirent même parti de la discrimination dont sont trop souvent victimes les immigrants musulmans pour favoriser un repli communautaire qui leur donne encore plus de pouvoir. Cette stratégie des islamistes, Djemila Benhabib la connaît bien. Elle l'a vue appliquée en Algérie, en France et au Québec, et elle estime qu'il est temps que d'autres voix de culture musulmane se fassent entendre. Elle dénonce donc haut et fort les manoeuvres des islamistes, qu'elle expose ici dans un témoignage solidement documenté, auquel elle donne de touchants accents personnels, parce qu'il remue en elle une histoire encore douloureuse.
Biographie de l'auteur
· Née en Ukraine en 1972 d'une mère chypriote grecque et d'un père algérien, Djemila Benhabib grandit à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans les luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend conscience de la condition subalterne des femmes de son pays. Condamnée à mort par les islamistes, sa famille se réfugie en France en 1994. Djemila Benhabib s'installe au Québec, seule, en 1997, où elle fait des études en physique, en science politique et en droit international. Elle travaille actuellement pour le gouvernement du Canada.
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Droite et gauche : l’été de la démagogie
28/08/2010 03:07
La France aura connu un triste été marqué par la bassesse politique.
Conscient des limites de l’action gouvernementale, le président de la République a voulu reprendre la main en adoptant de nouvelles postures pour provoquer, détourner l’attention du public de l’affaire Woerth, et retrouver le soutien de l’électorat populaire déçu. Au-delà d’un regain de faveur ponctuel et mitigé dans l’opinion publique, sa manœuvre courait d’avance à l’échec, pour la simple raison que, depuis trois ans, il n’est plus candidat mais Président. Il ne comprend pas qu’à ce titre ce sont ses résultats qui sont jugés, non pas ses déclarations d’intention. De même, en tant que Président, on attend de lui un rôle de rassemblement des Français, non pas de division politicienne. Son bilan sur la sécurité est mauvais car il ne s’est pas donné les moyens de son ambition. Ce faisant, par ses discours martiaux, loin de convaincre, il n’a fait que conforter le fossé entre les paroles et les actes, attisant le désarroi des Français, tout comme le découragement des forces de sécurité publique.
Pire encore, une fois de plus, il a démontré son incapacité à être le Président de tous les Français, celui qui doit apaiser, rassembler, guider. En face, la réaction des belles âmes est aussi empreinte d’outrance et de facilité car, sérieusement, comment comparer une seconde les expulsions de camps illégaux de Roms, accompagnées d’une aide au retour de 300 € par adulte et 100 € par enfant, aux rafles de Vichy ? Il suffit de regarder en face les problèmes du pays pour constater que certains Roms vivent de trafics. De véritables mafias organisées utilisent des jeunes de moins de 15 ans pour se livrer à des cambriolages, à la mendicité agressive et à des agressions. Cela ne veut bien sûr pas dire que les Roms sont tous des bandits mais des populations déracinées et misérables, particulièrement vulnérables à la spirale de la délinquance. Cette polémique de fin d’été est totalement artificielle pour la simple raison qu’elle ne sert aux uns et aux autres qu’à se positionner, à se mettre en scène, alors même qu’ils sont tous coresponsables, droite et gauche confondues, de la montée de cette insécurité dans le pays. La vraie cause est la suppression des frontières nationales. Le rôle même de la frontière est de choisir qui entre dans son pays et qui n’y entre pas. Si la France contrôlait ses frontières, elle aurait pu tout simplement interdire l’entrée des délinquants multirécidivistes, quels qu’ils soient. En empêchant l’importation sans fin de cette misère et de cette délinquance, cela aurait évité de stigmatiser les Roms dans leur ensemble. L’enjeu est bien là. Dans un pays qui ne contrôle pas ses frontières, l’anarchie menace. Et à l’anarchie, répond toujours l’amalgame et donc la haine.
Faute de déterminer à partir de certains critères, respectueux des Droits de l’Homme, qui peut entrer ou qui ne peut pas entrer dans notre pays, on en est contraint aux gesticulations du Président Nicolas Sarkozy qui veut faire croire qu’il agit et aux cris d’orfraie de ceux qui croient voir revivre Vichy tous les quatre matins.
Au terme de cet été, rien n’aura changé. Les Roms expulsés, qu’ils soient malhonnêtes ou non, seront revenus en France et la situation ne fera que se dégrader.
Car j’aimerais qu’on m’explique comment un pays perclus de dette, à la compétitivité déclinante, peut continuer à offrir le système social le plus généreux du monde tout en laissant ses frontières grandes ouvertes ?
Les petits jeux dérisoires du PS et de l’UMP apparaîtront malheureusement bien inoffensifs quand la colère populaire s’abattra sur notre pays ! Quant à la Commission de Bruxelles, si elle est à nouveau dans son rôle en rappelant nos gouvernants aux traités absurdes qu’ils ont signés sur la libre circulation en Europe (traités qui seront d’ailleurs encore aggravés l’année prochaine), comment ne pas voir sa profonde mauvaise foi, elle qui ne fait rien de sérieux pour favoriser l’intégration des Roms dans leur pays d’origine, laissant la Roumanie et la Bulgarie se débarrasser du problème que ces populations constituent chez elles en ne faisant rien contre leur émigration de masse vers les Etats développés de l’Union ? Voilà pourquoi nous devons, avant qu’il ne soit trop tard, continuer inlassablement de dire la vérité aux Français et de leur proposer une autre politique, capable celle-là de résoudre concrètement les problèmes du pays.
NDA
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L’épouvantail DSK
27/08/2010 13:34
Peut-il ne pas y aller ?
Il est parfaitement vrai que nous sommes encore très loin de l’élection et qu’il y a du temps pour que les choses changent. D’ailleurs les stars des sondages à plus d’un an et demi de l’échéance sont rarement les vainqueurs (Raymond Barre pour 1988, Edouard Balladur ou Jacques Delors en vue de 1995 et Lionel Jospin pour 2002), même si Nicolas Sarkozy, pour le coup, a été l’exception qui a confirmé la règle. Cependant, l’écart enregistré par ce sondage est historique…
Certains pensent que DSK préfèrera rester au FMI pour solliciter un second mandat. Cependant, sa place au Fonds est rendue instable par le scandale passé et le fait que beaucoup de pays souhaitent que le poste ne revienne pas forcément à un européen. Bref, son CDD devrait se terminer en 2012. N’aurait-il pas intérêt alors à l’abandonner un an avant pour viser une présidence jusqu’en 2017 ? Et puis, la comparaison avec Jacques Delors n’est pas valide : DSK est allé aux primaires il y a quatre ans.
Les socialistes peuvent-ils en choisir un autre ?
Ensuite, certains soulignent (avec justesse) qu’il est peut-être trop à droite pour les militants de gauche et qu’il avait largement échoué aux primaires de 2006. Sauf que les sondages montrent aujourd’hui qu’il est populaire à gauche et surtout qu’il est bien mieux placé que tous les autres pour gagner. Après 17 années de présidence de droite, cet argument a toutes les chances de lourdement peser dans la balance. L’écart entre lui et Martine Aubry comme candidat de second tour est considérable. La première secrétaire est dans la position de Ségolène Royal à l’automne 2006…
Enfin, le paysage au Parti Socialiste se décante. Bertrand Delanoë a renoncé. Et le sondage du Nouvel Obs, s’il était confirmé par d’autres, sonnerait sans doute la fin des ambitions présidentielles de François Hollande et Ségolène Royal qui ne parviennent pas à battre le président sortant. En effet, qui, à gauche, souhaitera soutenir un candidat incapable de battre Nicolas Sarkozy si un autre y parvient aussi aisément. Et le score nettement moins fort de Martine Aubry l’affaiblit également, d’autant plus qu’elle a déjà dit qu’elle se rangerait derrière celui ou celle qui sera le mieux placé.
Nicolas Sarkozy peut-il le battre ?
Certains croient que Nicolas Sarkozy n’a pas perdu. Il faut dire que le précédent de 2007 est vivace pour les opposants de la première heure qui espéraient sa défaite (et je n’étais pas le dernier à pronostiquer sa défaite à l’époque également…). Cependant, il faut prendre en compte le contexte de l’époque. Il était à la fois dans la majorité (pour la sécurité) et dans l’opposition (la rupture). Et surtout, Ségolène Royal (même si j’ai appelé à voter pour elle au second tour) a fait une très mauvaise campagne, culminant avec le pitoyable débat d’entre deux tours.
Là, le contexte est complètement différent. Nicolas Sarkozy devra défendre un (mauvais) bilan. Il a mangé son pain blanc budgétaire et va devoir serrer la vis avant la campagne. DSK sera tout auréolé de son passage au FMI et bénéficiera du confort de dix années d’opposition. Bref, son avance pourrait se maintenir car toute la gauche et une partie du centre et du centre-droit s’opposeront à Nicolas Sarkozy. DSK n’a pas grand-chose à faire pour battre le président sortant, comme l’illustre l’avance historique qu’il a sur lui dans les sondages. Le piège du FMI se referme sur son initiateur.
Laurent Pinsolle
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François Hollande, l’attaque du vide
26/08/2010 20:51
Cette semaine, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. Celui qui espère (espérait ?) pouvoir être le candidat de son parti pour les élections présidentielles en 2012 a une nouvelle fois démontré l’inutilité totale et affligeante des socialistes.
Contradictions et mauvaise foi
François Hollande était bien mal à l’aise sur la question de l’expulsion des Roms. S’il a attaqué le gouvernement, il a bien été obligé de reconnaître que l’expulsion n’est pas vraiment une solution du fait des contraintes européennes qui permettent aux ressortissants de Roumanie et de Bulgarie la libre circulation au sein de l’intégralité de l’Union Européenne. S’il a soutenu qu’il fallait des réponses européenne, nationale et locale, il a bien été incapable d’esquisser le moindre début d’idée concrète, à part de proposer que tous les républicains s’y opposent, ce qui a déjà été fait…
Pour essayer de se dédouaner des problèmes actuels, il a souligné que c’est la droite qui a accepté l’entrée de la Roumanie dans l’Union Européenne. A cela, on lui répondra que le Parti Socialiste ne s’y est pas opposé, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle européenne. Face à un gouvernement qui s’agite tout en sachant que les Roms pourront revenir et un PS un peu perdu, Nicolas Dupont-Aignan rappelle qu’il s’était opposé à cet élargissement et propose de rétablir un contrôle aux frontières, seule solution pour éviter rapidement et efficacement de tels débordements.
Le bisounours de l’économie
Mais le député de Corrèze n’a guère été plus brillant sur l’économie. Son diagnostic est le suivant : la compétitivité de la France est en berne, de même que ses comptes publics. Il faut donc à la fois faire un effort de redressement et soutenir la croissance. Passons sur le fait qu’il n’avait pas la moindre proposition pour soutenir la croissance, il n’était guère plus à l’aise pour évoquer le moyen d’améliorer la situation budgétaire du pays. La pression de Jean-Pierre Elkabbach lui demandant ce que les socialistes feraient lui a fait parler d’ajustement des recettes et des dépenses.
Mais le pire était sa critique de l’action du gouvernement. Il a commencé par dénoncer les hausses d’impôt du gouvernement, ce qui est presque comique pour un socialiste. Pense-t-il qu’il faudrait uniquement des baisses de dépenses ? Il aurait au moins pu dire qu’on était obligé d’en passer par là et faire le lien avec sa critique du bouclier fiscal, de la baisse de TVA pour la restauration ou des exonérations de charges pour les heures supplémentaires (encore que cela est bien insuffisant). Enfin, l’idée de raboter les niches fiscales est plutôt bonne et il aurait pu avoir le recul pour l’admettre.
Bref, de cette bouillie politique ne subsistait qu’une critique finalement très convenue et franchement paresseuse du gouvernement, sans la moindre proposition alternative. Pas étonnant qu’il n’arrive pas à convaincre les Français de son destin présidentiel…
Lire le très bon papier de Laurent de Boissieu sur les Roms, auquel je souscris totalement
Laurent Pinsolle
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